Après une première saison riche en rebondissements, voyages et péripéties, notre cher Rudeus nous revient très déprimé pour ce deuxième volet. Il n'y a qu'à zieuter le premier épisode et l'opening pour se convaincre qu'il est au plus bas émotionnellement parlant, et que l'ensemble de la première partie de la saison 2 sera de ce ton là. Le passage de Rudeus à l'adolescence se forge au travers d'épreuves plus intimes, parfois inattendues (un certain problème de tuyauterie, dira t'on), parfois plus rudes (un certain twist qui mettra en branle une partie des convictions de Rudeus).
Un changement de ton, mais aussi de rythme, car passé les 6 premiers épisodes, nous resterons au sein de l'école de Magie aux côtés de Rudeus et de Sylphiette (aka Fitz) pour des aventures plus posées en huis-clos. L'occasion de contempler un travail de décors réussi, saupoudré de quelques scènes d'action brillamment exécutées. On regrettera cependant une romance qui se traîne et une recherche de réponses qui peine à venir, en cela qu'on était lâché après une saison 1 menée tambour battant.
La brisure de rythme n'entache cependant pas la qualité globale de l'œuvre ambitieuse qu'est Mushoku Tensei. Comme je le disais dans mes précédentes critiques, il faut accueillir cette adaptation du célèbre light novel avec comme l'occasion d'enfin regarder un bon isekai, bien animé et enveloppé d'une direction artistique réussie.
Vivement le cours 2, mes amis.