La saison 3 de My Hero Academia nous plonge directement dans la vie tumultueuse des élèves de la classe 1-A, où l’apprentissage scolaire consiste autant à réviser ses maths qu’à éviter de se faire désintégrer par des vilains au sourire inquiétant. Si vous pensiez que vos années lycée étaient stressantes, attendez de voir ces gamins se réveiller pour un entraînement en forêt et finir par combattre des psychopathes masqués qui pourraient figurer sur l’affiche d’un film d’horreur.
Deku, notre protagoniste préféré et collectionneur officiel de fractures auto-infligées, continue de perfectionner son One For All, passant de "je me casse un doigt" à "je me casse la moitié du corps" avec une détermination qui ferait rougir n’importe quel culturiste. La saison est marquée par des moments épiques qui réveilleraient même un fan de comédies romantiques : des combats dignes d’un blockbuster, des révélations qui donnent envie de frapper pause et de crier "QUOI ?" dans son salon, et des musiques qui pourraient vous convaincre que marcher jusqu’au frigo est une mission héroïque.
Le clou du spectacle ? All Might, le héros musclé et souriant, livre l’un des affrontements les plus intenses et chargés d’émotion contre All For One. Une bataille de titans qui ne se contente pas de briser des immeubles, mais qui brise aussi quelques cœurs et, soyons honnêtes, l’ego des autres héros qui se contentaient jusque-là de sauver des chatons coincés dans des arbres. La performance d’All Might dans cette saison est telle qu’on aurait envie de lui décerner un Oscar de la cape la plus émotive.
L’humour est toujours au rendez-vous, avec des personnages comme Bakugo, qui hurle tellement que le simple fait de l’écouter pourrait être classé comme une séance de cardio. On retrouve aussi Mineta, le petit pervers de service qui est là pour rappeler que même dans un monde de super-héros, les priorités des ados ne changent pas. Mais cette saison, ce sont surtout les amitiés et les rivalités qui prennent de l’ampleur, et chaque interaction entre les élèves ajoute une touche de profondeur à l’univers.
Visuellement, c’est toujours une explosion de couleurs, de coups de poing lumineux, et d’effets spéciaux qui font paraître vos anciens feux d’artifice de village aussi excitants qu’un fond d’écran Windows. Les combats sont animés avec une fluidité à faire pâlir d’envie un champion de patinage artistique, et chaque séquence est accompagnée de musiques héroïques qui donnent envie de crier "Plus Ultra !" à chaque petite victoire du quotidien, même si c’est juste ouvrir un pot de confiture récalcitrant.
Certes, la saison 3 peut sembler parfois un peu prévisible, surtout si vous êtes du genre à deviner l’intrigue avant même que le méchant ne finisse son monologue dramatique. Mais la série compense par sa capacité à maintenir la tension et à offrir des moments où même les plus cyniques s’attendrissent (oui, même toi là-bas, qui a dit "c’est juste un dessin animé").
En résumé, My Hero Academia 3 est un festival d’émotions, de combats épiques et de leçons sur la persévérance qui rappellent que l’héroïsme ne se mesure pas seulement aux pouvoirs, mais au cœur. C’est la saison qui vous donne envie de devenir un super-héros, ou au moins de porter une cape en allant faire vos courses.