L’histoire ne décolle pas avant l’épisode 18, mon intérêt vacillait donc et je suis passé à côté de l’exposition des personnages qui sont très nombreux. Tout ce que j’ai capté c’est les intrigues romantiques tous azimuts… Parce que oui, dans cette série, tout le monde veut coucher avec tout le monde ; ça serait juste désagréable si ça n’était pas combiné avec un fan-service permanent. Les minijupes de l’uniforme de l’école sont très courtes et sensibles au vent, la poitrine de l’héroïne est fréquemment mise en valeur, l’intégralité de l’épisode 9 (c’est l’épisode de la plage : tous les personnages féminins sont systématiquement en bikini, même quand ça n’a aucun sens, par exemple pendant un cambriolage), la moniale passe son temps à parler des péchés de la chair qu’elle pourrait commettre… Toutes ces futilités prennent tellement de place qu’elles en asphyxient le scénario.
Et je veux bien admettre qu’on tombe amoureuse de quelqu’un sur pas grand-chose, mais pourquoi ce débile est la personne que Mai aime le plus, au-delà de son propre frère ? Ils échangent que dalle.
Cette série est minable et n’a aucune des qualités propres aux Magical girls. L’histoire est décousue et bancale, j’ai trouvé le plan des méchants imbitable… Le thème du secret (que je chéris beaucoup en général) est complètement ignoré (la révélation que Mai est une Hime glisse sur Tate comme la pluie sur une toile cirée). Les Childs auraient pu envoyer du bois, mais on les voit peu et ne sont pas assez distincts les uns des autres.
Et cette fin est nulle et cet happy end niais. La seule chose que j’ai aimé dans cette série c’est les épisodes 18 à 20 parce qu’ils auguraient un dernier acte satisfaisant. Mais la promesse n’est pas tenue.