My Little Pony : Les amies c'est magique ! par Graesch
J'ai découvert ça il y a quelques mois. Ca aura pris le temps qu'il fallait, mais petit à petit, l'inéluctable transformation s'est opérée, et me voilà un brownie pur jus.
Après, être fan ne contraint personne à se retrouver la proie de sa subjectivité et à aduler tout le bidule en bloc. J'ai d'ailleurs tendance à diviser la série en deux parties, la première constituée d'environ 29 épisodes bons, très bons ou juste géniaux ("lesson zero", "party of one" pour ne citer qu'eux) que ce soit dans l'écriture, le jeu d'acteur, la musique ou l'attention accordée aux détails.
Ce sont des épisodes tantôt tragiques, tantôt vertement gondolants, souvent les deux à la fois, et qui adoptent une approche narrative intelligente centrée sur la psychologie des personnages. Des épisodes susceptibles de plaire aux petits comme aux grands en somme, grands qui y verront une dimension à laquelle leur marmaille sera probablement aveugle.
Et puis il y a le reste des épisodes qui, sans être nécessairement niais comme on l'entend partout, ont clairement été écrits avec le public cible d'origine en tête (en gros, les scénaristes se sont pas foulés, ou alors ils manquaient de temps ; toujours est-il que c'est, au mieux, potable, au pire chiant comme une partie d'échecs contre soi-même, et dans tous les cas bourré d'incohérences.). Ceux là, bah faut bien se les fader pour ne pas perdre le fil et mieux apprécier les bons épisodes, mais voilà quoi, une fois ça suffit.
Série très inégale, donc, mais parsemée de véritables petites pépites. Et puis sérieusement, rien que pour voir un poney fluo ramener un putain de Cerbère en cavale vers le Styx, me dites pas que ça ne vaut pas le coup.