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C'est l'histoire d'un otaku (Tadashi) qui s'invoque malencontreusement une petite copine surnaturelle (princesse Izuna-Imiki, aka "Izzy"). Elle surgit sur son campus sans crier kon kokon, de la dimension du folklore en cosplay, et intime "un rapport" à l'autre empoté (qui prend la fuite). Mais toute résistance est vaine, elle se téléporte jusque dans son plumard. A première vue (d'un male gaze complaisant), Tadashi pense avoir décroché le jack-pot. Mais il s'avère qu'Izzy n'est pas une fille facile. De plus, elle a une mission : elle est bien déterminée à prendre la tête. My Undead Yokai Girlfriend... pardon, mais ce titre déjà : j'ai beau avoir l'habitude des dramas aux noms farfelus, je m'interroge un peu sur le public ciblé. Qui associe ces trois mots dans une requête, au juste ? My Undead Yokai Girlfriend donc, est une "dark romcom". Sa recette : vous prenez un grand shaker, vous mettez 1/3 de Twilight (dark romance) un 1/3 de Ma copine est un Gumiho (k-drama urban fantasy) et vous complétez avec la légende de Sesshō-seki (c'est chaud, c'est qui ?) le récit de la demoiselle au joyaux brillant (son magatama-détecteur de méchants, là), courtisane hébergeant un bon gros démon renard. Vous secouez bien. Vous versez. Prêt. Un contenu original Amazon Prime très ramassé : seulement 8 épisodes, d'une petite demi heure chacun. Une romance en hors-bord donc. C'est le premier défaut de ce drama. Avec peut-être aussi la caractérisation "anime" des personnages : ses acteurs en font des caisses, mais sans l'excuse d'une adaptation live-action, puisque le scénario original est issu d'une collaboration Japon-US (Yalun Tu et Zack Heins). Le héros enchaîne les têtes rigolotes, quand il ne les dissimule pas dans son frigo (entre deux cocas : ils ont du avoir un sponso pour en boire aussi souvent, d'ailleurs, on dirait un MV des NewJeans). Une petite mention pour les scènes d'action, qui ne sont pas complétement ridicules (alors qu'elle sont généralement négligées dans ce type de fiction). Au final il s'agit d'un twilight-rigolo-swap-gender-pour-mecs, ce qui est assez peu fréquent en occident (mais beaucoup moins pour un dramavore chevronné). C'est donc peut-être exagéré de recommander cet objet visuel non identifié. Mais la carte postale involontaire, que constitue ce drama pour la ville de Kyoto, donne un peu envie d'y aller voir quand même.
Créée
le 25 mars 2025
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