Si les trois premières saisons de Narcos étaient remarquables, délaissant progressivement une narration Scorsesienne pour un épilogue en forme de monument de tension, Narcos : Mexico évite le piège du spin-off classique en changeant radicalement ses inspirations, ici puisées chez le Copolla du Parrain. Le grain crépusculaire de l'image, ce petit effet pellicule très seventies et le chant du cygne de son auteur aux ambitions démesurées donnent aux deux saisons des allures de grande fresque mafieuse. Vulgaire, mal-aimable, chic et dangereux comme le venin et la poudre, on ne rigole pas au Mexique.