"Je ne comprends pas."
Tel était mon constat après avoir visionné cet animé. Je ne comprenais pas, et je ne comprends toujours pas comment je peux aimer ce truc. Si je devais rester impartial, je dirais qu'un animé aussi lent et mou n'a aucun intérêt mais pourtant je ne le pense absolument pas.
Natsume Yuujinchou c'est l'histoire d'un orphelin, Natsume Takashi (oui j’écris le nom de famille puis le prénom, à la japonaise), qui depuis son plus jeune age est capable de voir les yokai (grosso modo des esprits) et qui va découvrir l’héritage que lui a légué sa grand-mère. Dit comme ça, on peut trouver le truc intéressant mais il faut goûter aux premiers épisodes pour comprendre à quoi on a affaire. Et là soit on aime soit on aime pas.
Il faut savoir que le personnage principal n'a pas d'objectif particulier... enfin si, mais ça se limite à rencontrer des yokai et deux trois trucs en plus, le tout dans une atmosphère un peu déprimante; en gros, rien de très folichon.
C'est a peu près le même schéma qui se répète inlassablement; j'en suis à la saison 3 et je peux dire que c'est la même recette, avec quelques petits changements ici et là mais ça suit toujours la même ligne droite.
Malgré tout ça, impossible de se lasser; il faut dire que Natsume est un personnage doux et attachant, et puis la mélancolie ambiante est loin d’être déplaisante. La musique est apaisante, parfois triste, jamais inutile. Dans Natsume Yuujinchou, tout est doux: les joies, les peines, la vie.
Que dire si ce n'est que la douceur a ses vertus que la raison ignore, et puis c'est tout.