Voilà comment résumer Nichijou en un titre.
Un slice of life de 26 épisodes complètement barrés, mettant en scène 3 jeunes lycéennes, une scientifique de 8 ans, un chat qui parle, un directeur coincé du bulbe, et plein d'autres personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres.
Pitch ? Pas vraiment vu que ce sont des tranches de vie d'écolières. Néanmoins, il y a tout de même un fil scénaristique qui se suit et qui se respecte, avec notamment l'entrée du robot/femme Nano Shinonome au lycée, ou la relation entre les 2 étudiants Kōjirō - Misato qui s'étale sur plusieurs épisodes.
Tout comme « Shinryaku! Ika Musume », chaque épisode est découpé en plusieurs petites histoires, mais aussi agrémentés par de très courtes coupures de quelques secondes, comme des spots, des mini-histoires, des jeux, des contes, des chansons, etc...
Le tout pour un total de 113 "parties".
Un condensé de situations complètement débiles qui, pour le coup, font VRAIMENT rire. Le genre de moment où tu es obligé de faire "pause" sur VLC sinon tu n'arrives plus à suivre.
Happé dans ce monde parallèle où la logique des personnages nous échappe complètement au point de pousser des "LOLWHAAAAAAAAAAAAT", on se prend au jeu et on se laisse emporter par tout ce WTF collectif. Et on prend son pied.
Les petites entractes désignées plus haut sont vraiment excellentes elles-aussi, reposantes ou drôles selon le moment (la mini-série "Helvetica staaaaandaaaard" qui revient souvent par exemple).
Et ces opening, mon dieu quel régal, ça donne la patate !
Nichijou c'est le Gurren Lagann du kawaii. Du "fuck that logik" en puissance bourré de bonnes idées et d'humour absurde. À voir juste pour la scène du cerf. Et aussi celle de la pastèque. Oh et la scène du parc d'attraction aussi.
Arf, désolé, il y a décidément trop de scènes cultes dans cet anime.