"Venir à l'école à dos de chèvre n'est pas interdit par le règlement."
"Nichijou" est une de ces séries d'anime "tranche de vie" sans prétention et à l'humour complètement absurde qui foisonnent ces dernières années dans le petit monde de la japanimation, disposant visiblement de moyens moins limités que pas mal de séries du même genre, en témoigne l'animation superbe et le doublage - comme d'habitude au Japon me direz-vous - impeccable.
Surtout, Nichijou a cette capacité à créer une petite bulle de bonheur et de bonne humeur dont on ne s'extrait qu'à regret, et c'est exactement ce qu'on lui demande pendant les vingt-cinq minutes que durent un épisode. C'est si frais, si joyeux et loufoque que je ne peux que chaudement recommander; les enfants surtout apprécieront, tant le travail est évident pour rendre l'anime tout public, même si certaines références ne pourront être saisies que par les plus grands avec quelques années de japanim' derrière eux.
De jolies musiques, de l'humour de bon aloi et des personnages attachants, on retrouve dans Nichijou la recette gagnante d'une série animée pour enfants réussie, et ma foi ça marche très bien, autant chez le public ciblé que, j'en suis sûr, chez ces tarés de 4chan qui auront sans doute eu le temps en trois ans de vouer quatre cultes différents à chacun des personnages de la série et de créer un demi-million de memes incluant Nano le robot, que je déclare d'ailleurs officiellement meilleur ressort comique de 2011.
Le rythme de la série est immuable, à savoir de très courts épisodes comiques ("yonkoma") entrecoupés d'interludes plus ou moins loufoques avec pour finir, et c'est très agréable, un générique de fin tout rêveur et mignon pour souhaiter bonne nuit aux petits téléspectateurs...
Ah, et bien sûr : la Professeur, génie de la robotique âgée de huit ans et modifiant son robot-grande sœur pour lui faire distribuer du pain viennois par les bras : best character ever.