Nichijou, c'est vingt-quatre minutes de bonheur offertes par plusieurs adolescentes japonaises au sein d'un établissement scolaire, mais pas seulement ! L'oeuvre pourrait éventuellement s'apparenter au style "tranche de vie", mais je pense que ce serait réducteur de la définir seulement de cette façon. L'humour y est omniprésent, ainsi que la musique, la poésie, l'Esthétique, sans oublier le côté théâtral de l'anime. Certaines scènes comiques m'ont fait penser au duo Laurel & Hardy à bien des égards.
Difficile de parler de Nichijou sans mentionner ce pêle-mêle et ce puzzle de rencontres, de liens amicaux, amoureux, de questionnements universels : la série déborde de créativité et d'ingéniosité !
Le spectateur redécouvre (ou explore) l'adolescence et tous les problèmes, les questions et les joies que cette dernière soulève avec une touche d'humour et de gaieté plus qu'appréciables. Tous les thèmes abordés sont traités avec une telle poésie et un tel humour qu'il est difficile de rester de marbre devant de nombreuses scènes.
Mention spéciale aux openings (notamment Hyadain no Joujou Yuujou) et endings mémorables (tant de chansons et de poésie : un régal !).
Un grand merci à Tatsuya Ishihara et aux équipes de traduction francophones et anglophones (sans lesquelles je serais passé à côté de nombreux gags et blagues). A cet égard, je précise qu'il faut bien choisir son équipe de traduction pour s'assurer de profiter un maximum de l'anime (qu'est-ce que ça doit être jouissif de pouvoir regarder Nichijou en version originale !).