Des nanards de monstre en série c'est rigolo.
En fait, la première saison n'a pas vraiment de fil conducteur. Il introduit des personnages une créature. La deuxième saison introduit un scénario global, et la troisième le poursuit, le tout un peu à la nawak, comme si les scénaristes n'avaient pas vraiment d'idée à part des portails pour en faire sortir des bestioles d'autre temps.
Les épisodes comportent leur lot d'absurdité, dont le classique: "oh, mais nous sommes quatre et pas tous armés, il y a un prédateur dangereux pour l'homme dans le coin, on fait quoi? Bah on se sépare." et autres joyeusetés de gens qui se laissent mourir pour des raisons complètement débiles et de méchants qu'on sait pas trop pourquoi ils font telle ou telle chose. En particulier le final de la deuxième saison qui est complètement délirant, quoique comportant quelques belles scènes.
Une certaine maturation arrive avec la troisième saison: les enjeux se font plus clairs, la narration plus maîtrisée; il y a enfin de vrais trucs qui se passent en dehors des mammouths sur le périph et des raptors dans un centre commercial.
Cela dit, la série comporte son lot de bonnes scènes par-ci par-là, de plans qui marquent dans ce qu'ils impliquent et suggèrent, et l'indétrônable connard/administrateur/chef est sans doute le perso le plus attachant. Bon cette série casse pas quatre pattes à un canard, mais si vous aimez les nanars de monstre ou les trucs avec des dinosaures (et affiliés), vous serez servis.
D'ailleurs, Nick Cutter et les portes du temps, c'est naze comme traduction. D'autant que SPOILER SPOILER SPOILER. Cette série s'appelle Primeval. Et c'est tout.