Nikita n'avait rien pour plaire. Et pourtant, au bout d'une première saison, j'aime bien. Je ne trouve pas cela fantastique du tout, ni terriblement intelligent, mais cela manquais franchement d'action brute et bien pensée sur les écrans américains.
Nikita nous raconte donc l'histoire d'une jeune femme qui veut se venger de son ancien patron : une organisation semi-secrète du gouvernement entrainant de jeunes délinquants ou orphelins pour les faire devenir des agents surentrainés et excellents dans l'art de l'assassinat. Ceux qui aiment la série des jeux-vidéo Hitman sont déja en terrain connu. Nikita est, tout au long de son premier épisode, clairement le produit attendu : bourrin, semi-tragique, avec une belle espionne qui s'en sort à chaque fois contre le beau-gosse méchant d'en face. C'est sans compter le final qui remet tout en question, incluant une taupe dans l'agence que le telespectateur connaît depuis le début sans s'en rendre compte. Ca, c'est pour l'aspect intelligent du programme.
Bien scénarisée, bien réalisée, ne faisant pas dans la demi-mesure point de vue réalisme et meurtres en séries, Nikita est ma bonne surprise de la rentrée. C'est frais, ça se regarde bien, c'est pour tout public, l'aspect "gonzesse en chaleur qui tue des gens" n'est ni ringard, ni vulgaire et le Girl Power est au rendez-vous. Nikita est co-produit par David Solomon, le producteur de Whedon sur Buffy et Dollhouse. Ceci est explique surement cela.