Faisons court, court et efficace.
LES COULEURS, nom de Zeus ! Il y en a partout, elles jaillissent, vous éclaboussent les yeux, et ne vous laissent quitter l'anime qu'avec un air de zombie et la pensée "oh seigneur, éteignez la lumière".
Question scénario, rien de foufou, même si ça reste tout à fait correct, et la passion du jeu d'échec a visiblement officiellement bouffé tous les mangakas du monde (qui aurait cru que ce jeu de réflexion soit aussi médiatisé là ?)
Les personnages. Ah là là, on a de tout, décidément.
J'aime bien Steph' à cause de son côté Dr. Watson largué, d'assistant symbole du spectateur qui comprend pas tout, mais qui suit quand même. Et puis sa dévotion en termes de rêveries est sans failles, n'est ce pas ?
Par contre, wouah, Shiro est juste insupportable. Déjà que les lolis c'est pas ma cam, alors une loli qui murmure à peine ses répliques et qui se montre à tous comme une petite génie des probabilités, j'ai eu du soupir à revendre, je peux le garantir.
Certaines explications de mécaniques de jeu sont un brin complexes, mais c'est suffisant pour un demeuré comme moi, une vraie prune en arithmétique.
En conclusion, chers lecteurs, si vous voulez passer un bon moment dans une piscine d'originalité presque fauviste, ben go, faites vous plaisir. Mais ne vous attendez pas à ce que ça vous marque au fer rouge.