C'est donc Normal People qui m'aura décidée à me mettre à Senscritique.
Je parie que si j'avais aimé cette série autant que prévu, je n'en serais pas là. MERCI, J'IMAGINE ?
Tellement de gens que je follow ont été touchés en plein cœur, ça fait des années maintenant mais Normal People figure toujours en bonne place dans leur liste de séries préfs, aux côtés notamment de Fleabag, que j'adore. Je savais qu'il y avait une scène de consentement d'anthologie, je savais que c'était bien joué, je savais que mon moral risquait d'en prendre un sacré coup.
Pendant les quatre premiers épisodes j'y ai cru, je me suis couchée à une heure raisonnable en étant fière de moi comme si j'avais réussi à ne bouloter qu'un tiers du paquet de bonbons, impatiente de manger le reste le lendemain et le surlendemain. Finalement au réveil quand j'ai vu la tournure que prenait cette histoire j'ai décidé de m'enfiler la suite en une seule fois, pour en finir.
Comment ça peut être ça, Normal People ? Si j'avais lu un pitch sincère de la série, je n'y serais jamais allée : Marianne et Connell s'aiment plus que tout, mais tout est pour eux prétexte à ne pas vivre cet amour.
J'ai détesté cette dynamique.
Les ruptures s'enchaînent pour des motifs de plus en plus absurdes, le réalisme en prenant un coup à chaque fois. Avec deux personnages qui s'évertuent à vouloir RESTER AMIS lorsqu'ils ne sont pas en couple, la jalousie est finalement le sentiment le plus représenté. Pesant.
Je choisis de ne retenir que les épisodes lycéens, dans lesquels la sincérité désarmante de Marianne s'est avérée très inspirante pour mon écriture personnelle.