Une saison en enfer
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On aime bien les séries policières scandinaves, parce que généralement on se régale au niveau des ambiances, que les acteurs sont souvent très bons, parce qu'on n'y trouvera pas d'humour facile et vulgaire, parce qu'on aime les tempos plus lents que l'hystérie hollywoodienne mais sans tomber dans le contemplatif du film polonais noir et blanc qui aura un grand prix à Cannes.
Bref, on aime bien les séries policières scandinaves parce que c'est chic et snob, et qu'en même temps on ne s'endort pas devant l'écran.
On a l'impression d'être un intello à peu de frais. De regarder un truc intelligent mais sans craindre de s'ennuyer - car l'ennui est hélas devenu une valeur on ne plus négative dans notre époque. Un truc qui met en panique totale les jeunes, mais je m'égare.
D'où une petite gêne donc après avoir terminé la saison quand on a vu la série enfiler des clichés sans complexe, surtout dans les deux derniers épisodes. Ben, attends, c'est loin d'être si intelligent que ça en fait, escrocs !
J'ai la flemme de divulgâcher (francophonie mon amour), mais la règle du "quand y a une connerie à faire, les protagonistes positifs la font" atteint clairement ses limites.
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le 9 oct. 2021
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