All magic... comes with a price !
En l’occurrence, le prix est assez cher payé puisque les effets spéciaux sont parfois mièvres et exagérément artificiels... Cependant, l'idée est bonne, et le scénario s'avère intéressant, épisode après épisode (même s'il semble s'épuiser un peu au début de la deuxième saison).
Il faut, je crois, souligner que l'épisode pilote est décevant. L'a priori que j'en ai reçu m'incitait à peine à mettre la moyenne. Une séquence d'introduction du personnage principal (Emma) assez pénible, une découverte du monde des contes de fées quelque peu surchargée en clichés; costumes et répliques bien attendus... tout cela n'avait rien de transcendant.
Mais la série va en s'améliorant, propose souvent des réécritures surprenantes des contes de notre enfance. Les personnages deviennent attachants, se complexifient (ou pas, d'ailleurs); on découvre leurs secrets à travers des coups de théâtre successifs plus ou moins bien menés (tandis que l'aventure de la méchante reine avec Daniel est assez prévisible au final, celle de Belle et Rumplestiltskin m'a paru plus subtile et progressive).
Au final, Once Upon a Time est une bonne série, qui n'a pas un intérêt psychologique foudroyant mais fait un excellent divertissement, permettant quelques agréables surprises et quelques déceptions, finalement plus rares.
J'ai longtemps hésité entre 6 et 7; c'est un avis intermédiaire que j'aimerais porter, mais comme je regarde deux à trois épisodes par jour, j'ai mis 7 par honnêteté intellectuelle. C'est comme Glee (mais en mieux, tout de même); c'est par moments moyen, mais j'aime bien ça.