You're a lesbian, you're lesbian, everyone is lesbian !
Bon en avant parlons d’Orange Is The New Black. Nous voilà plongé dans un univers carcéral, mais pas n’importe lequel, celui d’une prison pour femmes. Nous suivons le personnage de Piper Chapman qui, si vous êtes comme moi, vous agacera particulièrement après quelques épisodes et vous n’aurez qu’une envie la frapper avec un tabouret.
Piper, cette cruche blonde aux nombreux problèmes affectifs, se retrouve donc en prison. Pourquoi ? Dans sa prime jeunesse elle s’était acoquinée d’une dealeuse et avait passé de la drogue pour elle et voilà que quelqu’un l’a dénoncé pour son forfait presque 10 ans plus tard (Il s’agit ici d’une histoire vraie).
Bien sur à la base on se dit, grand dieu cette pauvre petite fille riche va se faire dé-fon-cer au milieu des bad ass qui peuplent ce lieu mais très vite on se rend compte que toutes les femmes qui sont là ne sont pas toutes des tueuses en série qui ne jurent que par le sang. Au contraire très rapidement elles supplanteront dans votre cœur cette blondasse de mer... le personnage principal. Chaque épisode se voit cerner un pensionnaire, nous apprend comment il s’est retrouvé entre ces quatre murs sécurisés. En parallèle on suit la vie au sein du pénitencier avec des histoires qui nous servirons de fil rouge.
Si l’on pourrait penser que cette série est une série sérieuse traitant d’un sujet grave il s’agit en réalité d’une série comique qui tend parfois à être... un peu loufoque (mention spéciale à la légende du poulet). Pourtant elle sait mettre l’accent sur des sujets plus graves sans jamais être lourde. Le comportement de certains gardiens est menaçant, les sujets du racisme et de la tolérance sont joliment traités (par les clans au sein de la prison mais aussi par le personnage de Sophia Burset). De même l’idée que tout le monde peut faire une erreur et en payer le prix est au centre de la chose et la façon que les auteurs ont de nous faire haïr les personnages bien vus par la société (à savoir toutes personnes faisant partie du personnel ou étant un proche des pensionnaires) nous fait nous poser la question suivante : qui de ces deux groupes nous parait vraiment être dangereux et pourri.
En bref Orange Is The New Black est une excellente surprise, elle ne casse pas trois patte à un canard, ne révolutionnera pas votre monde mais vous fera passer un bon moment devant votre écran.