Au pays des gros beaufs américains Trumpistes, Tommy Lee occupe une bonne place sur le podium des blaireaux de tous poils. Il incarne ce que l'Amérique à de plus crétin. Celle des mecs qui rêvent d'argent, de gloire, d'armes, de drogues, d'alcools, de véhicules qui font du bruit, de villas avec piscine et de femmes. Tout ça en mode XXL il va de soi. Pamela Andersson est donc la femme idéale, avec ses seins en plastiques énormes, sa blondeur californienne et ses fringues ultras moulants. Elle fait l'effet d'un véritable sapin de noel dès qu'elle apparait quelque part, impossible de passer à côté d'un tel phénomène visuel. Tommy Lee étant un gars ultra-primaire qui s'avère incapable de résister à ses instincts et répondant au moindre désir de son cerveau reptilien. La blondeur et les formes de la pulpeuse Pamela vont l'attirer comme un aimant. Lui et ses petits camardes de motley crew ont réussi à atteindre leur objectif de fête permanente. Étant devenu des stars du rock l'argent coule à flots et permet tous les excès. Dans sa maison de rock star il lui faut de la démesure. Il a besoin d'une chambre en adéquation avec ce que lui inspire sa compagne, c'est à dire un endroit fait pour la baise. Avec balançoire, matelas à eau et lit surdimensionné. A chaque fois qu'il entre sur le chantier, Lee a une nouvelle idée qui vient changer tout le plan de construction de la pièce. Une chose qui fait devenir dingues les artisans au travail. Lee n'a qu'une seule réponse à leur donner, l'argent n'a pas d'importance. Sauf que les gars avancent tout et ne voient pas le moindre dollar venir. Seth Rogen incarne le menuisier qui est chargé de la construction du lit. Voir la tête d’ahuri de cet acteur ouvrir la série ne présage pas vraiment d'une chose de qualité. Il fait parti des gens qui n'impriment pas la caméra. C'est un comédien de seconde zone, s'il a le physique du gars commun qui peut coller à l'emploi, il n'a pas grand chose en tant qu'acteur. Tommy Lee et Pamela sont incarnés par des comédiens très ressemblants aux originaux, Lily James est totalement méconnaissable, c'est réellement impressionnant. De plus on voit que ces acteurs ont fait un vrai travail d'observation de la gestuelle des gens qu'ils interprètent. Quand il joue de la batterie Sebastian Stan à la même posture que celle de Tommy Lee quand il frappe ses fûts. La même rigueur sur le maquillage n'est malheureusement pas la même pour Jay Leno dont la tête est vraiment horrible. Les membres de Motley Crue sont également très mal choisi, Mick Mars à la même taille que les autres musiciens, il est très grand. Mais ça ne fait pas tout d'avoir des gens ressemblants il faut savoir raconter. Et là est bien le problème de cette série qui d'un fait marquant des préludes d'internet ne fait pas grande chose. Chaque épisode dure 40 minutes, ils devraient pour certains d'entre eux (les trois premiers tout du moins) être 2 fois plus court pour espérer être efficace. Les scènes sont bien trop longues et l'écriture des scénaristes qui se veut subtile est loin d'atteindre son but. La découverte de l'outil internet pour l'exploitation de la vidéo est le parfait exemple de cette écriture mal amenée. Côté réalisation ce n'est pas mieux, on est dans un truc cheap, les deux premiers épisodes rappelle furieusement le ton de fargo. Ça se veut drôle par instants, hors quand ce petit monde court après l'humour il rate le coche, réalisateur, comme scénaristes se plantent grossièrement. Quand ça se veut touchant ça fonctionne un peu mieux, même si c'est loin d'être une vraie réussite. A mi- parcours les épisodes sont raccourcis, ils deviennent bien plus efficace. Tommy Lee reste l'abruti qu'il est et Pamela serait la seule victime de cette vidéo. La série prend plusieurs chemins, celui du charpentier, de Tommy et Pamela puis Pamela. La série ne vaut essentiellement que pour ces interprètes, c'est trop peu. Ça ne dépasse jamais le stade du moyen.