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Pamela Rose, la série c’est un peu comme une soirée entre potes qui s’éternise : tu rigoles bien au début, mais à un moment, tu te demandes si ça n’aurait pas dû se terminer plus tôt. Canal+ tente de prolonger l’univers déjanté des agents Bullit et Riper, mais le passage au format série laisse parfois la formule tourner en rond.


L’histoire reprend les ingrédients qui ont fait le succès des films : des enquêtes absurdes, des dialogues improbables, et deux anti-héros aussi incompétents qu’attachants. Le problème ? Ce qui fonctionnait sur un long-métrage peut avoir du mal à tenir sur plusieurs épisodes. L’humour reste là, mais il manque parfois de variété, et les gags, bien que souvent drôles, flirtent parfois avec le recyclage.


Kad Merad et Olivier Baroux, fidèles à eux-mêmes, reprennent leurs personnages avec un plaisir évident, et leur duo fonctionne toujours aussi bien. Leur complicité à l’écran est contagieuse, mais elle ne suffit pas toujours à compenser des intrigues qui, malgré leur absurdité, manquent parfois de rythme et de folie. Les nouveaux personnages apportent une touche de fraîcheur, mais aucun ne parvient vraiment à voler la vedette au tandem.


Visuellement, la série ne se prend pas trop au sérieux, et ça se voit. Les décors et les costumes jouent avec les codes du genre policier en les tournant en dérision, mais sans jamais chercher à impressionner. C’est coloré, léger, parfois kitsch, mais ça colle à l’esprit de l’univers.


Côté intrigue, chaque épisode propose une enquête farfelue, mais le fil rouge peine à captiver. Les scénarios semblent plus prétextes à enchaîner les situations cocasses qu’à développer une véritable histoire. Ce n’est pas un défaut en soi, mais à force, l’ensemble manque de surprise et donne une impression de répétition.


Le principal atout de Pamela Rose, la série reste son ton : un mélange d’humour absurde, de non-sens assumé, et de références pop-culture. Mais attention, cet humour ne plaira pas à tout le monde, et certaines blagues, trop appuyées ou datées, peuvent laisser de marbre.


En résumé : Pamela Rose, la série est un retour sympathique dans l’univers déjanté de Bullit et Riper, mais qui manque parfois de souffle pour tenir sur la durée. Une série qui fait sourire plus qu’elle ne fait éclater de rire, idéale pour les fans de la première heure, mais qui peine à séduire au-delà. Un divertissement léger, mais sans grande ambition. À regarder avec le cerveau en mode avion.

CinephageAiguise
6

Créée

le 21 nov. 2024

Critique lue 4 fois

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