Une série aux propos douteux et aux personnages, tant féminins que masculins, écrits à l’emporte-pièce. Sous prétexte d’une adaptation libre du célèbre livre, les réalisateurs dressent le portrait d’un groupe d’amis aussi abjectes les uns que les autres, les meurtres n’étant qu’une toile de fond très secondaire pour parler de relations toxiques.
Sauf que l’écriture, tant des personnages que de l’histoire, est grossière et caricaturale, rendant le tout indigeste et nauséabond.
Les hommes y sont tous soit des violeurs, soit des impuissants que l’on martyrise. Les femmes y sont quant à elles soient des tentatrices, soit des femmes frigides. Le profil des personnages tient sur un post-it, et ne sert qu’à étaler les scènes et les histoires glauques qui s’empilent. Ne cherchez pas non plus de suspens ou d’intérêt dans une enquête qui n’a ni queue ni tête, mené par un duo de flics absents, l’une étant bien trop irritante dans son histoire de liaison avec un homme marié, l’autre étant simplement inexistant.
Au final, Le Parfum n’a ni odeur, ni saveur, que celle du vieux rance tant dans l’écriture que dans les propos, que l’on ne sait dire s’ils sont au mieux caricaturaux et dénonciateurs, au pire simplement repoussants.