Se fier à ses éclaireurs sur SensCritique, ça a du bon.
Avec une moyenne titanesque de 9.6/10 pour 14 avis, je me devais de leur faire confiance.
Après une centaine d’épisodes, le constat est net : il faut parfois laisser l’évidence prendre le dessus et se rallier à la bonne et juste cause. Parks and recreation est une série grandiose ; pas parfaite, mais impeccable et accomplie.
J’ai toujours du mal à me lancer dans une série qui a déjà derrière elle un certain nombre de saisons. Les avis que j’ai lus étaient globalement d’accord sur le fait que la saison 1 était moyenne. Quelle fut alors ma surprise lorsque j’en appréciai chaque épisode ?
Certes l’histoire, les personnages, les enchaînements dans les gags sont, dans cette première saison, nettement moins drôles et appréciables que par la suite. Mais une bonne introduction nous est proposée, nous offrant déjà un bon aperçu de l’humour et des running gags à venir.
Si la saison 1 est, tel un match de badminton, une saison plaisante et plutôt calme à regarder, les saisons suivantes sont, au niveau d’une coupe du monde de football, un rassemblement de bonne humeur, de plaisir et de qualité.
On entend souvent dire à propos d’une série : « Les personnages sont tous approfondis et utiles, même les secondaires » ; mais est-ce vrai ? La plupart du temps, non. Ici, c’est le cas. Absolument chaque personnage est bien écrit, bien joué, mis au bon endroit au bon moment, avec les bons mots. Que ce soit un personnage que l’on suit à chaque épisode, un que l’on n’aperçoit qu’une seconde de temps en temps, ou même un poney, chaque apparition est un régal.
Je ne reviendrais pas sur le caractère de chaque personnage, vous pourrez retrouver ça facilement sur le net, ou encore plus facilement en regardant la série, mais chacun est très travaillé. Et il est amusant de constater que plus les personnages se ressemblent dans leur caractéristique ou fonction, plus ils sont différents.
Au bout d’un certain temps passé avec les personnages principaux, on se surprend parfois à rire par un simple geste ou regard, car on sait déjà qu’une blague va arriver. Je pense avoir ri à chaque épisode, et cela est déjà un point fort de la série : se renouveler et chercher toujours plus loin.
Les dialogues sont si intelligents que l’on pourrait trouver un point d’humour dans chacun d’entre eux. En le cherchant, il arrive parfois que l’on se mette à rire quelques instants après qu’une phrase soit prononcée ! Au milieu de tant de phrases comiques, parlons carrément de punchlines, il n’est pas non plus rare de revenir en arrière juste pour en réécouter une sortie de nulle part, absurde et hilarante.
Le paragraphe qui suit va spoiler. J’ai bien un principal point faible à trouver. J’ai eu un peu de mal avec le début d’histoire d’amour entre Leslie et Ben. Mais ce ne fut que passager, tant ce couple est bien utilisé, et au final nécessaire.
Les paragraphes qui suivent ne spoileront plus. A la fin, Leslie meurt d’un cancer.
Non seulement les personnages sont tous maniés à la perfection, mais les qualités d’acteurs même sont mise en avant. Citons Chris Pratt avec son chant / guitare.
Tout comme la série partira par moment vers des moments musicaux, elle nous surprendra parfois à jouer la carte de l’émotion.
Qui n’a pas pleuré à la disparition du grand, de l’unique, du charismatique Li’l Sebastian ?
Qui ? Honnêtement ? Ben ?
Je n’ai plus grand-chose à dire à part : voyez par vous-même. Si comme moi vous êtes emportés dès les premiers épisodes, continuez. Si vous êtes réticents, continuez, vous ne le regretterez pas.
http://youtu.be/h-PUW6y4F6c
Goodbye Li’l Sebastian.
See you in Pawnee, … poney !