Gangs of Birmingham
Peaky Blinders narre l'histoire d'une famille de malfrats, les Shelby, qui règne sur la ville de Birmingham. Très frères qui font la loi, Arthur l’aîné de la famille, John le benjamin, Thomas la...
le 5 août 2014
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Les costumes sont putain de magnifiques.
L'accent est putain de dingue.
C'est putain de bien filmé.
C'est intense.
Et y'a un putain de parfum de Sons Of Anarchy.
Thomas Shelby, c'est Jax Teller.
Pourquoi ? Parce que
La même méfiance.
La même froideur.
La même violence.
Les mêmes démons.
Conséquences de la Première Guerre mondiale.
Mais en même temps.
C'est la classe.
Le meneur.
Le leader intellectuel.
Une vision idéaliste.
Celle d'un business propre.
Parfois, un coeur, aussi. Brisé, mais un coeur.
Un putain d'acteur.
On a aussi :
La "mère" possessive, protectrice, intransigeante.
Une famille. Un gang qui est leur famille. Un quartier à protéger.
Des flics qui cassent les couilles, mais la corruption aussi. Des "gangs" rivaux.
Différents mondes qui s'affrontent, y compris dans les relations sentimentales.
Pour toute ces raisons, Peaky Blinders plaira aux fans de Sons Of Anarchy.
Et inversement, même si le format "court" de Peaky Blinders (saison de 6 épisodes) devrait moins faire tourner en rond la série. C'est court, 6 épisodes, c'est frustrant putain !
Surtout, peut-être le plus jouissif de Jax Teller et Thomas Shelby :
La forme poétique utilisée pour et par chacun des deux personnages.
Par exemple, quand ils nous lisent une lettre ou leurs pensées,
sous la forme d'une voix intérieure / (extra)diégétique.
C'est beau. Et cette musique qui accompagne la série, bordel, comme SoA, la qualité!
Nick Cave, The Dead Weather, PJ Harvey, The Kills pour ne citer qu'eux. C'est fort.
Pour quitter un peu SoA, j'en place une aussi pour The Back Donnelys ( série méconnue fortement recommandée http://www.senscritique.com/serie/The_Black_Donnellys/77952 ).
On retrouve la même structure familiale avec le fils, qui n'est pas l’aîné, qui porte sur ses épaules toute la famille, dont les frères moins malins. Ainsi que tout un quartier.
Et l'accent. Parce que l'accent ça fait son putain de charme. Y'a pas à dire.
Si Peaky Blinders c'est surtout Birmingham, c'est aussi un peu d'Irlande. Comme The Black Donnelys.
Pour le reste, on peut aller chercher chez le classieux Boardwalk Empire.
Les mêmes années, un même style. L'alcool, jamais bien loin.
Moins de prohibition ici, mais le commerce est également au centre de l'histoire.
Bref, toutes les références qui font un putain de bon mélange.
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Créée
le 7 août 2015
Critique lue 4.9K fois
2 j'aime
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