Prendre les codes des dessins animés destinés aux petits pour les emporter à leur opposé l'idée n'a rien de géniale. Elle est même tout ce qu'il y a de plus facile, car qui ne sait jamais dit ce genre de choses en voyant la niaiserie des séries animés destinées aux enfants. Balak pendant ses insomnies dessine du porno c'est ce qui le calme, durant ces séances de dessin il a alors crayonné un petit personnage tout mignon avec une énorme bite et voilà le thème de la série trouvé. Il s'est farci tout un tas de peppa pig afin de coller au ton de ces séries enfantines, il a vu que tout était fait à l'économie et que c'était du foutage de gueule, ceci sont propos qu'il tient dans l’émission tracks. Peepoodo reste sympathique par son petit décalage, maintenant il est clair que ça n'a absolument rien d'innovant, alors oui ça parle ouvertement de sexe et ce n'est pas chose courante que de voir cela dans l'animation française, mais c'est un peu facile tout de même. Le programme est court et il reste agréable à regarder, mais c'est faiblard, les choses sont trop évidentes. Choisir une chatte pour incarner le docteur tombe sous le sens, ça permet de dire un maximum de fois le mot chatte dans la série tout en ayant un prétexte pour le dire. Ce concept de série est certes rigolo sur 5mn et visionner un épisode une fois de temps en temps ça passe, mais bon ça mériterait d’être plus travaillé et surtout de ne pas tomber dans la facilité, c'est malheureusement ce dans quoi s'inscrit la série. Balak aurait pu appeler sa série peepeedoo, il serait resté dans une pratique sexuelle cher à Donald Trump, enfin à ce qu'il parait, c'est ce que disent les russes en tout cas.