Lost in Space (2018)

Série adaptée de la bande dessinée The Space Family Robinson (Gold Key Comics, 1962), elle même inspirée du roman Le Robinson suisse (Der Schweizerische Robinson de Johann David Wyss en 1812).

Saison 1

Très divertissante, il se passe toujours quelque chose, mais ...
Beaucoup de clichés, acteurs assez médiocres et dialogues plutôt faiblards.
Les effets spéciaux sont corrects, les monstres beaucoup moins.
Les flashbacks sont lourds et donc pas toujours bienvenus.

Saison 2

Sept mois plus tard, les Robinson, leur colocataire et l'équipage du Résolution se retrouvent sur une autre planète.
Amateurs de SF, on a envie de savoir où tout cela va mener.
Mais si on ne s'ennuie vraiment pas et qu'action et péripéties vont bon train, la même recette est systématiquement utilisée : tout ce qui est entreprit ou tenté déraille, ce qui provoque rebondissements, rocambolesque, situations catastrophiques, bien souvent au détriment de tout le reste ...
Une histoire assez bête.
Des invraisemblances fréquentes, SF ou non.
Des acteurs qui progressent, mais sans toujours convaincre.
Des dialogues pauvres.

Si l’intérêt de la première saison était (notamment) la découverte des personnages, cette deuxième, elle, propose une histoire davantage prenante et se termine - sur les trois derniers épisodes - avec un enjeu largement supérieur qui tient quoi qu'il en soit en haleine, et amorce la suivante de bonne façon.

Saison 3

Ratée.
Si les décors et effets spéciaux sont réussis, peu d'action et trop de bavardages en font la saison de trop.
Si on ajoute à ça les incessants bons sentiments, la fin heureuse (mais mouvementée, heureusement) et les défauts des deux premières, ça fait beaucoup.
Certaines des influences de la série télévisée originale (1965), robots stupides et naïveté omniprésente, ne conviennent pas à une série actuelle quand manquent autrement les nombreuses créatures improbables de cette même série.

Tout ça plaira pourquoi pas au public adolescent qui semble finalement ciblé, ... moins facilement aux autres.

- "J't'emprunte ton pins pour la soirée"