Le 14 février 1900, des pensionnaires d’un collège de jeunes filles disparaissent lors d’un pique-nique organisé dans le bush australien. Il s’agit d’une adaptation du roman culte de Joan LINDSAY publié en 1967.
La réalisation stylisée et la lumière, magnifique, donnent une dimension quasi-surnaturelle à cette série dramatique, qui repose ainsi beaucoup sur son atmosphère étrange. Les premiers épisodes (il y en a six – de 50 minutes environ) sont prenants, mais j’aurais préféré une résolution de l’énigme dans la deuxième partie, plutôt qu’une intrigue qui stagne avec de nombreux flash-back. Le scénario s’attarde beaucoup sur les conséquences psychologiques de ces mystérieuses disparitions, ainsi que sur l’existence trouble de la directrice du pensionnat (interprétée par Natalie DORMER – vue dans Les Tudors et Game of Thrones). Beaucoup de questions sont donc soulevées, pour au final, très peu de réponses.
C’était sans doute l’intention de l’auteure du livre original, même si cette version a une connotation presque horrifique (due au travail sur l’image et le son) assez séduisante, pour une note globale que j’estime à 6,5.