Les Power Rangers rendent crédibles les villes avec leurs grattes-ciels qui se détruisent façon carton Tetra-Pack, les méchants qui cabotinent, les feux d’artifices explosant derrière vous quand vous faîtes la pose, de parler avec ses bras car on ne voit pas votre visage derrière un casque de moto et le montage astucieux (certains diront frauduleux ?) entre des bobines japonaises et américaines, discernables avec le grain pourtant.
Mon avis porte essentiellement sur la première saison, adaptation américaine autorisée du sentai Zyuranger de la Toei, Mighty Morphin Powers Rangers.
On combine l’aspect assumé nanar et énaurme des sentais japonais (d’inspiration... américaine !), d’un mauvais sitcom pour ados typique des années 90 (avec un générique mythique à la guitare électrique !), et on obtient 5 jeunes ados cools et branchés qui sauvent le monde, ou plutôt leur petite ville d’Angel Grove, entre deux milk-shakes vanille et trois blagues Carambar.
On le remarquera lors du premier film et du reboot récent, que sans les Japonais derrière pour les scènes en costumes et en méchas, c’est tout de suite moins bien.
Pour ceux et celles qui sont nostalgiques des années nonante et qui ont découvert l’univers des Tokusatsu bien après Bioman.