Prison Break, c'est surtout une première saison extra-ordinaire de par son intelligence et sa tension palpable à chaque épisode. Quel homme se ferait volontairement enfermé avec un plan d'évasion pour libérer son frère ? Il y avait un nom, Michael Scofield et un acteur inconnu Wentworth Miller. Épaulé par des seconds rôles tous plus charismatiques les uns que les autres malgré la caricature évidente, on se laissait prendre au jeu de ce qui n'aurait du être qu'une saison. Malheureusement, le succès et l'appât du gain aidant, une saison 2, quasi-fantomatique fit son apparition. Coup de balai, on arrivait à Sauna dans une saison 3 qui valait surtout par l'enfer de cette nouvelle prison d'où Michael devait de nouveau s'échapper, avec beaucoup moins de panache. Pour conclure, les scénaristes arrivent malgré tout à relever le niveau dans une saison 4 un peu plus riche. Bref, Prison Break, sur la longueur, vaut surtout par les gueules d'acteurs qui s'allient où se tirent dans les pâtes à travers des personnages qui je pense, resteront dans les esprits. Mention spéciale pour ma part au regretté John Abruzzi et à T-Bag en parfait salopard.
Au terme de ces 81 épisodes, il en reste une série moyenne qui démarrait pourtant magnifiquement bien.