Fatalisme, quand tu nous tiens.

En me faisant un petit récapitulatif des animes que j'adore récemment, je me suis dis que c'était catastrophique de ne pas avoir écrit de critique sur Psycho-Pass alors que j'adore cette série.
Et ce, parce qu'elle fait partie des grandes claques que j'ai prise avec les animes.

Il est vrai que j'ai un faible pour les dystopies, Psycho-Pass était donc fait pour moi, mais même pour les autres cette série à de quoi plaire !

Reprenant le principe de Minority Report, Psycho-Pass nous plonge dans un univers futuriste où l'on peut empêcher les meurtres et autres délits de se produire en regardant leur Psycho-Pass, une sorte de bilan mental qui évalue en temps réel l'état psychologique et le stress de la personne ciblé.
Grâce à cette technologie, on a pu fixer des limites, savoir quand un individu pouvait rentrer dans le droit chemin à l'aide d'un traitement et lorsqu'il avait franchit le point de non retour.

C'est un peu fataliste, oui, et ça remet totalement en cause le libre arbitre. On arrive à la problématique de Minority Report (Est-ce que si je sais que je vais tuer quelqu'un je peux m'en empêcher, et peut on arrêter quelqu'un pour quelque chose qu'il est supposé faire), mais pas que !

Parce que Psycho-Pass, en plus de montrer les dérives de ce système qui peu paraître idéal mais qui laisse très vite apercevoir quelques défaut, se permet au passage de pousser des réflexion profondes sur l'être humain digne d'un épisode de Ghost in the shell.

Psycho-Pass est donc passionnant niveau réflexion, et vous invitera à réfléchir au cours de ces épisodes, qui se dévorent incroyablement vite tellement cette anime est captivant.

Les personnages quand à eux sont intéressant, que ça soit les contrôleurs où les exécuteurs, et on suit tout au temps l'avance de l'intrigue que leurs évolutions psychologique et social.
Quand à Akane, le personnage principale qui nous fait découvrir ce monde dans lequel elle entre en même temps que nous, on s'attend à une cruche décérébré qui subit les événements ou à un anarcho-moraliste qui veut détruire un système totalitaire, deux archétypes bien ancrée dans ce genre de séries, et pourtant on nous sert un personnage plus profond qui croit dans ce système bancale et ne pense qu'a en tirer le meilleur quitte à le changer de l'intérieur.
Un mode de penser plutôt rare car moins permissif que la cruche niveau scénario et moins "bad-ass" que l'anarchiste, que j'ai particulièrement apprécié.

Grand merci à France 4 qui à diffusé cette série et me l'a fait découvrir, car elle faut vraiment le coup, et je la recommande fortement que ça soit pour son scénario ou pour les réflexions qu'elle nous apporte !