A consommer sans modération.
Depuis à peu près deux ans, j’ai décidé de mater en grande partie des séries et des films de mes acteurs préférés du moment : David Tennant, Benedict Cumberbatch, Richard Armitage, Tom Hiddleston et Lee Pace (beaucoup de britanniques vous en conviendrez, doit y avoir quelque chose dans leurs gènes, je ne sais pas). Ces derniers temps, je me suis pas mal axée sur Lee Pace. Ce sourire craquant, cette petite gueule d’amour, cette voix sexy (bon en fait, je pourrais dire exactement la même chose pour chacun d’entre eux …) et surtout ce talent indéniable. Après Halt and Catch Fire et la sortie des Gardiens de la Galaxie, je me suis donc attaquée à Pushing Daisies, parce que ma chère amie Miloon (toujours elle) n’a cessé de me dire « Regarde ! Regarde ! Regarde ! ». Donc voilà, je ne pouvais pas y échapper.
Difficile de ne pas apprécier cette série. Dès les premières minutes, Pushing Daisies nous embarque dans son univers bien particulier : couleurs criardes, un monde qui oscille entre le réel et le fictif en permanence, une esthétique à la fois très travaillée et des décors qui sonnent un peu carton-pâte/old school, une ambiance onirique et féérique, un humour assez décalé et des personnages franchement attachants. Tout cela rappelle très fortement l’univers d’un certain Tim Burton, incontestablement. Cela m’a tellement troublé que je suis allée quand même vérifier sur le net si le réalisateur n’avait pas un quelconque lien avec la série, mais non. Dans tous les cas, il a dû être une source d’inspiration, il ne peut pas en être autrement !
Pushing Daisies est une vraie petite gourmandise, savoureuse, délicieuse, rafraichissante et heureusement, pas trop sucrée (entendez par là, pas trop mièvre, juste ce qu’il faut), comme les tartes de Ned. Lee Pace est carrément adorable, t’as juste trop envie de lui pincer ses grosses joues (et de lui arracher ses vêtements aussi), et c’était très agréable pour moi de le voir dans un registre complètement différent de ses derniers rôles. Anna Friel est juste trop trop mignonne, trop bien lookée, et trop belle en fait (garce). Le duo fonctionne très bien, la complicité et l’amour entre leur deux personnages sont vraiment palpables, crédible, on y croit à fond !
Vraiment dommage que la série ait dû s’arrêter pour faute d’audience - d’après ce que j’ai pu comprendre - car la fin est carrément bâclée, beaucoup de questions restent en suspens : que devient le père de Chuck ? Pourquoi finalement le père de Ned a-t-il décidé de l’abandonner ? Comment Ned et Chuck vont-ils continuer à vivre leur amour sans jamais pouvoir se toucher ? (parce que bon, les bisous à travers le film alimentaire et les gants en caoutchouc, ça va un moment …) Cela m’a beaucoup frustré et c’est sans doute pour ça en partie que je n’ai pas pu mettre au-delà de 7, et en partie aussi parce que le schéma narratif de chaque épisode est toujours le même, hormis quelques exceptions, et qu’à force, ça devient un peu lassant. Cependant, Pushing Daisies reste un vrai régal, à voir absolument !