La découverte du monde fantastique de l’anime fonctionne bien dans les premiers épisodes, il n’y a pas de long préambule ou de pilule rouge et bleue à choisir pour accéder au pays des merveilles, là c’est brusque et soudain au bout de quelques secondes à peine. L’univers est d’ailleurs assez plaisant et coloré, un patchwork à la Nippone de différentes époques et styles variés.
Mais passé la fraicheur des premiers épisodes ça devient vite pesant en grande partie à cause du héros au nom de voiture qui n’arrête pas de chialer, à tel point qu’on aimerait qu’il ne ressuscite plus. L’intrigue tient en haleine juste ce qu’il faut en dégainant les cliffhangers de fin mais le rythme peut parfois baisser radicalement sur un épisode entier de dialogue fleur bleue en tête à tête.
Les personnages secondaires sont bien amenés mais disparaissent très vite des radars pour la plupart sans que l’on sache trop pourquoi. En fait c’est à l’image de pas mal d’éléments de l’anime qui laissent sur leur faim par un manque d’approfondissement comme les pouvoirs du héros par exemple qui sont à peine survolés. Quant aux personnages féminins c’est à la limite du fétichisme pour certains avec des comportements démesurées qui n’aident pas à la cohérence.