pour l'ambiance, le maquillage et le jeu d'acteur des hubots,
pour la grande diversité sociale et psychologique de personnages auxquels on s'attache,
pour la diversité des opinions politiques présentées sans manichéisme.
Parce qu'on peut finir la saison 1 sans avoir besoin d’enchaîner sur la saison 2 immédiatement, et qu'on apprécie pleinement la saison 2 sans se sentir frustré par l'absence de saison 3 : on a tous les éléments en main pour imaginer différentes trames scénaristiques possibles et c'est un plaisir de le faire.
Certains regretteront l'absence de réalisme et de cohérence technologique, pas moi. L'intérêt est ailleurs. Il n'y a pas plus de réalisme dans une oeuvre d'Isaac Asimov et on les apprécie pourtant comme des œuvres majeures de la science-fiction. Il y a une cohérence sociologique.
Ma seule critique concernerait un détail du dernier épisode.
Je vous recommande d'arrêter la lecture ici si vous n'avez pas vu la série.
Lors du procès, le fait que l'argument divin soit plébiscité - la preuve par l'inexpliqué - pour prouver l'existence d'une âme (j'avais écris : une âne) a vraiment heurté mon âme de rationaliste. J'ai beaucoup apprécié les personnages croyants. Mais le fait que le surnaturel soit invoqué par la trame scénaristique est décevant (trop facile). D'autant plus que plein d'autres explications auraient pu être suggérées. Une aurait pu suffire (j'avais écris : au minimum).