Version longue ci-jointe, version courte : ça déchire sa race, foncez !
S'il est bien une série qu'on se DOIT découvrir des dizaines d'années après sa création, c'est bien celle-ci.
Alors certes, il ne faut pas s'attendre à une réalisation de haute voltige sur les premiers épisodes, la technique n'est clairement pas le coeur de Red Dwarf non, l'humour oui, mais j'y reviendrai plus tard.
Je vais décortiquer mon analyse de la série en saisons, sans les faire une à une, une dizaine serait chiant et relativement inutile. Ce qu'il faut noter, c'est que les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas sur bien des points.
D'abord, les sketches des premières saisons sont fortement restreints par le manque de moyens des débuts et la durée des épisodes (20 min). On se retrouve donc avec une introduction d'une douzaine de minute, voir plus, pour mettre en place un dénouement comique. J'ai lu quelques critiques sur SC qui blâment ce modèle cependant, je vous assure que les premiers épisodes restent très bons et puis vu justement leur courte durée, jettez vous dessus, il vaut 1000x mieux s'envoyer 3 Red Dwarf qu'un seul épisode de Treme, pourtant si bien classé sur SC hein... Les premières saisons se passent aussi quasiment uniquement sur le Red Dwarf mais au fur à mesure, d'autres environnement se font découvrir, on sent bien aussi les augmentations de budget.
Les épisodes s'allongent, les personnages se multiplient, même si l'équipe reste restreinte, et la mise en place du fil conducteur de l'épisode devient plus fluide. On cerne désormais bien les concepts propres à la série et son univers SF avec toute ses allusion aux distorsions temporelles et spatiales, aux diverses réalités parallèles, mais attention ! Pas d'alliens dans Red Dwarf, et ils ne vous manqueront pas ! Le format de la saison 10 est d'environ 30 minutes l'épisode.
Venons en finalement au coeur de la série, la cuisine ! Non, les personnages. Quelques spoils dans le tas, mais vous saurez tout en 2 épisodes de la saison 1 donc bon...
Holly : Le visage qui représente l'ordinateur de bord, aussi performant que le gouvernement français, et surement tout aussi drôle.
Lister : Technicien le plus bas de gamme de l'équipage du Red Dwarf, il est dégeulasse, ne mange que du curry, sont accent est très spechiaul, dun't ya thunk ? Mais surtout, c'est le seul véritable humain présent. Il s'est fait punir d'un mois en phase de stase (le temps s'écoule autour de lui, sans l'affecter physiquement et mentalement)
Rimmer : Aussi appelé dieu, comme on le voit sur le poster dans ma chambre. Simplement le meilleur personnage de la série. Technicien supérieur de Lister, carriériste dans l'âme qui finit responsable des distributeurs de barres chocolatés du vaisseau et surtout, de la fuite de stase qui tue tout l'équipage dès l'épisode 1. Il est ignorant, lâche, lèche pompes et arrogant, un vrai raté en somme, mais ses répliques sont à la hauteur de son jeu d'acteur : Splennnndid !
Cat : Humanoïde narcissique issu du chat que Lister a embarqué sur le Dwarf 3 millions d'années, les chats ont évolués jusqu'à une forme quasi humaine, probablement le personnage le plus basique, surtout au début.
Kryten : L'acteur qui incarne Kryten change, le premier épisode est tourné avec un acteur random qui passera directement à la trappe, je parle donc du second Kryten. Il est le seul personnage intelligent de l'équipage restant.
Côté humour, on tape dans la crème du savoir faire British avec des répliques pointues et un jeu d'acteur en conséquence ! Les conflits Rimmer vs the World, la vie de glandeur de Lister, les interventions décontractées de Holly pendant les catastrophes, les mises en scènes dans différentes réalités, les gadgets absurdes bref, que du bonheur.
Red Dwarf se paye même le luxe de 3 épisodes consécutifs de 30 minutes (saison 9) qui fait office de véritable hommage aux fans avec des références aux épisodes passés, une rétrospective sur les saisons précédentes et qui, vu son succès, a provoqué le retour de la série. Une saison 10 est maintenant sortie et la série est encore en production, et elle n'a rien perdu de sa superbe !
Définitivement un pilier de la SF, qui se passe de toutes les interventions Aliens (ou presque) de ses concurrents pour se concentrer sur une bande de nazes dans l'espace et leurs interactions.
Si vous n'êtes pas encore convaincu, je dirai juste qu'un des personnages dégomme du nazi en sautant d'un avion sur le dos d'un aligator.
Vous n'avez donc plus aucune excuse pour ne pas vous jeter dessus.
Smoke me a kipper, I'll be back for breakfast
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste