Bien menée bien que remplie de clichés, la série souffre d’une interprétation inégale. J’ai tenté d’être le plus patient possible, mais le jeu d’Alice Braga me laisse perplexe, du moins pour la première saison. On croirait que son arsenal de mimiques se résume à quelque chose comme : lèvres pas serrées, lèvres moyennement serrées, lèvres très serrées, sourcil pas froncés, sourcils moyennement froncés, sourcils très froncés… On en vient à ne plus savoir si c’est de la sobriété voulue ou de l’incapacité de l’actrice à jouer avec le moindrement de nuances ; elle a une certaine présence pourtant, mais dans les scènes où elle se retrouve avec des acteurs visiblement chevronnés, elle ne fait pas le poids, elle se liquéfie. On se console en se disant que son jeu est tout de même moins catastrophique que celui de l’actrice jouant la jeune journaliste dans Tijuana…