Une jolie surprise qu’aura été pour moi ce Riding Bean. Explosif, dynamique, pétillant et énergique. Voilà ce qui résumerait le mieux cet oav du maitre Kenishi Sonoda. La frénésie des courses poursuites et la violence des gunfights se posent comme les deux piliers qui font la réussite de ce court métrage. Trop court d’ailleurs. C’est l’un des seul reproche que je ferais à Riding Bean qui a n’en pas douter en avait assez sous le capot pour offrir quelques chose d’un peu plus long quitte à s’étaler sur plusieurs épisodes mais malheureusement les Studio AIC en auront décidé autrement et c’est dommage. C’est surtout pour Gunsmith Cats, rejeton spirituel de Riding Bean qu’il aurait été plus judicieux d’appuyer sur le frein tellement cette dernière série se trouve à des années-lumière d’arriver à la cheville de son illustre ainé.
C’est un OAV très peu connu qui mérite pourtant toute l’attention des amateurs de ce type de production, la preuve en est qu’il sera copié et recopié a de multiples reprises donnant naissance à une grande famille d’ersatz. Très généreux en scènes d’actions à la réalisation soignée, les minutes passent à une vitesse folle au grès des virés épiques a bord du véhicule trafiqué de Bean dans les rues d’une Chicago reproduite minutieusement. Aussi le scénario aux relents abscons de prise d’otage au syndrome de Stockholm met en scène l’une des pires crapules de l’histoire du manga animé… Ce qui permettra de voir à l’écran quelques scènes ambiguës qui peuvent mettre le spectateur mal à l’aise mais surtout lui offrira l'occasion d'assister à d’intenses duels.
Bref, malgré une incohérence ou deux (notamment l’invincibilité de Bean) qui peuvent surprendre les plus exigeants mais dont on se fou royalement, c’est un petit bijou d’une excellente qualité qui se pose là. Un digne représentant des productions de l’époque que j’affectionne beaucoup et qui annonce déjà les futurs cartons que seront plus tard Heat Guy J et RedLine mais surtout Gunsmith Cats