Comme un super haut débit qui transmettrait les émotions

Sur fond d'anticipation, mais il n'y a ici aucune réelle dimension d'anticipation, plutôt de science-à-peine-fiction, tel que le chef d'oeuvre d'antan (1989, ça commence à faire, non ?) de James Cameron le narrait The Abyss, l'histoire d'un phénomène lié à la dégradation de nos écosystèmes et notamment marins.

Ici la partie "anticipation" sert le propos naturaliste, écologique, tout comme dans le film de Cameron d'ailleurs.

La série aborde aussi l'importance de l'aller vers, au sens d'aller vers les autres ; que ce soit la langue des signes et on saluera la présence du jeune Ewen Weber, à qui je souhaite une belle et longue carrière, mais aussi et surtout que le contact avec l'autre ne peut et ne pourra jamais se faire positivement par la violence. La violence appelle la violence et l'étranger, l'autre n'est pas nécessairement un ennemi (même quand il vous fait un commentaire désobligeant sur une de vos critiques au mépris total de la différence des avis).

Repousser ses limites, ses peurs, ses phobies même, pour le bien commun, celui des humains certes, mais aussi celui dont nous dépendons : les espèces animales, les végétaux, les forêts, les océans, les mers, les montagnes... C'était bien malgré nous un des grands sujets en cette année 2024 qui s'achève : sauver les espèces des océans !

On ne se sauvera que si on arrive à la sauver, elle !

N'est-ce pas là le vrai message ? Si on sauve les océans, il nous reste une petite chance de sauver nos vies humaines, auxquelles un peu d'humilité ne nuira point !

Et l'épilogue de l'histoire nous invite à réfléchir à l'intérêt d'

aller toujours plus loin à cause de cet engrenage qui nous étouffe tous et qui doit cesser

Et dans tout ce marasme toujours le même message qu'est-ce qui pourra sauver l'espèce humaine ?

Bon visionnage !