Une chambre, 12 histoires. Un champ d’expérimentations diverses qui laisse libre cours à l’imagination des scénaristes.
Si les épisodes sont inégaux, ils sont tous dotés d’un intérêt particulier. Au fil des épisodes, cette chambre numérotée 104 devient un rendez-vous presque intime et secret pour le spectateur placé dans la position du « voyeur ». La courte durée (moins de 30 minutes) des épisodes est à la fois une force et une faiblesse. Cela permet de condenser la dramaturgie et cela fonctionne bien sauf quand l’histoire et/ou les personnages mériteraient d’être un peu plus approfondis pour adhérer au propos.
Un des atouts de Room 104 est de révéler (une nouvelle fois) le talent des acteurs et des actrices d’autres séries plus ou moins récentes. Et c’est un réel plaisir de les voir jouer et d’y déceler les « clins d’œils » à leurs personnages « d’origine ».
Une série expérimentale réjouissante.