Ce drama visite en parrallèle l’époque de Sa Im Dang (16e siècle) et notre 21e siècle. Si Sa Im Dong a réellement existé et que sa notoriété de peintre est concrétisée par son portrait sur le billet de 50000 wons, sa page Wikipedia confirme que rien de ce qui nous est raconté ici n’a réellement existé (sauf ses peintures, donc).
Ce drama est très intéressant à suivre pour la description vivante et détaillée de la vie quotidienne en Corée au 16e siècle, pour découvrir la fabrication du papier et son importance stratégique (fascinant), pour la connaissance de l’art et des artistes de cette époque et de leur place dans la société.
Côté Sageuk, la première partie raconte l’histoire d’amour touchante des jeunes Sa Im Dang et prince Lee Gyeom (Park Hye-soo et un des premiers rôles de Yang Se-jong ♥️). C’est mignon au possible et très émouvant. La seconde partie est comme il se doit pleine de coups politiques tordus à la cour du roi et autres péripéties. Pour la romance, la vie ne se déroulant jamais comme on l’entend quand on a 18 ans, je vous laisse le plaisir de découvrir ce qu’il se passe ^^.
Côté polar du 21e siècle, le choix a été fait de conserver les mêmes acteurs, c’est assez bien vu, même si je n’ai pas compris la non-utilisation de 3 acteurs importants mais bon, ne chipotons pas. Ça permet de voir plus longtemps Yang Se-jong 🙂. C’est une histoire assez classique mais qui se tient bien et qui se regarde bien aussi.
Mais bon sang que c’est long ! 28 épisodes dont beaucoup de scènes inutilement longues, des flashback incessants et totalement inutiles (mis bout à bout, ils doivent facilement représenter un épisode entier 🫤), des tergiversations à répétition agaçantes, et un dernier épisode qui ne sert strictement à rien d’autre qu’à agaçer le spectateur. Je me suis souvent ennuyée et la touche « avance rapide » a été ma meilleure amie (ce que je ne fais quasiment jamais, c’est dire).
Sa Im Dang a souvent des réactions exaspérantes, on a envie de la secouer plusieurs fois. Alors qu’elle est censée avoir de la force et du caractère elle pleurniche à longueur de temps et reste amorphe quand elle devrait ruer dans les brancards, c’est très pénible (alors que je rappelle que son personnage est inventé à 99% - les scénaristes auraient pu faire l’effort de la rendre badass). Le méchant est à la limite de la stupidité, toujours en mode « vous savez pas qui je suis, je vais tous vous tuer » et son personnage finit par être comique. C’est dommage car l’histoire avait du potentiel et les acteurs/actrices sont tous excellents.
Bref, 5/10 pour le côté historique et la partie « jeunesse » des 2 tourtereaux. Je sais, c’est dur, moi aussi je suis déçue d’être déçue.