"C'est comme gerard larché qui fait du kyte surf.... Ça ne decolle jamais mais c'est divertissant."

Klapish, indéniablement nous a tous marqué. nous: les trentenaires bien tassés aujourd'hui déjà boomer. Il est donc d'autant plus difficile pour moi de constater qu'il signe avec salade grecque la preuve accablante qu'il a finit (j'espère) sa longue chute vers le bien pensant, le prémâché et le téléphoné. Il verbalise avec moins de talent le fond pseudo politique du film intouchable comme un comique raté qui ose expliquer la blague d'un plus mauvais que lui. Cette fois-ci l'avion de Xavier ne decolle jamais. Il se plante avant. Dommage. Pourtant on retrouve la petite ambiance chaleureuse qu'on aime tant retrouver les dimanches soir déprimés en regardant l'auberge espagnole, ses suites ou encore le péril jeune son tout premier. J'en suis à l'épisode trois et je sais déjà que Paul ne vendra jamais l'immeuble parceque c'est vraiment trop chouette d'accueillir des migrants après avoir essayé de monter une start up green washingué. Que tout les belligérants, les squatteur et les squattés, finirons par se lier après plein de péripéties touchante et mielleuse. Telephoné, parcequ'il ne s'agit moins d'une série que d'une sorte de manuel de la tolérance dont les problématiques soulevées ont des issues evidente. Tout y passe, le harcèlement sexuel, la politique de migrations en Europe, le thème queer, la gauche ou la droite. Opposer un start upper naïf et green washé pressé de vendre son héritage à l'urgence de la situation face au migrant. N'importe qui aurait, à son âge, abandonné tout de suite ses plans de vente pour laisser un peu de répits à des migrants à la rue. Des problématique facile pour un scénario feignant (le plus flagrant est l'italienne favorable à une forteresse de l'Europe face à l'immigration futur ce qui présage que tom la larguera à la fin de la série). C'est dommage parce que les acteurs pour la plupart mène la série vers le haut mais ne peuvent réinventer entièrement le personnage écrit avec beaucoup de flemme (ou de condescendance envers les vingtenaires ?) qu'on leur donne. C'est lisse, insipide, mielleux. Comme dit un certain Mr barré, c'est comme regarder Gérard larché qui fait kyte surf, ça ne décolle jamais mais c'est divertissant. Rip klapish du péril de l'auberge et de Paris....