Le scénario, dans son ensemble, est tellement absurde qu'il en devient risible. Pour masquer les incohérences béantes, on enchaîne les artifices habituels censés donner une illusion de profondeur et de logique. Spoiler : ça ne fonctionne pas.
La fin du monde approche : une météorite menace d'anéantir toute vie sur Terre. Rien de nouveau sous le soleil, mais là où ça dérape, c'est que le seul homme capable de sauver l’humanité, un génie visionnaire, est laissé libre comme l’air, sans aucune protection digne de ce nom. Ses projets, ses scientifiques et ses concepteurs ? Livrés aux quatre vents et aux intrigues de nations ennemies. La sécurité nationale, apparemment, ce n'est pas une priorité quand la planète est en danger...
Les défis technologiques ? Résolus en quelques heures, comme si les lois de la physique et de l’ingénierie n’existaient pas. Imaginez Einstein et son équipe développant la bombe atomique en une semaine chrono. Ridicule, n’est-ce pas ? Ici, c’est pourtant la norme.
Les personnages secondaires ? Une blague. Un ministre et une porte-parole du gouvernement qui jouent aux détectives amateurs comme s'ils n'avaient rien de mieux à faire. Ajoutez à cela un étudiant en sciences surdoué, qui en plus de résoudre toutes les problématiques d’aérospatiale et d’informatique, se révèle être un tueur hors pair. Sérieusement, on frôle la parodie.
Et tout cela, je ne parle que de la saison 1. À ce stade, on pourrait encore s’accrocher pour voir si la suite redresse le niveau. Mais non, la saison 2 s'enfonce dans le grotesque avec des intrigues encore plus farfelues, des retournements de situation invraisemblables et des dialogues d’une pauvreté affligeante.
Bref, Salvation est une série qui cumule les facilités scénaristiques et les incohérences. L’enjeu — rien de moins que la survie de l'humanité — aurait mérité un traitement sérieux, mais on nous sert un spectacle superficiel et creux. À éviter si vous cherchez un minimum de crédibilité dans vos histoires de fin du monde.