Que dire ?
Je ne connais que de nom el famoso Neil Gaiman, je ne l'ai jamais lu et je ne compte pas le faire. Je ne me sens pas attiré par les comics la plupart du temps mais d'avantage par les BD et les mangas.
Un pote m'a incité à regarder car c'était soit disant "très bien" (vous savez ce genre de pote qui d'un ton assertif déclame ses goûts meilleurs que les votres alors que vous avez conscience que cette personne est une boussole qui indique le sud...) et qu'en plus il y a Jenna Coleman et qu'elle est mignonne. D'instinct je valide la deuxième proposition et me dis-je "Pourquoi pas ?"
Dans l'ensemble je me suis laissé quelque peu transporté par le délire de la série, malheureusement je fus déçu par la moitié des épisodes. Bien que l'on puisse distinguer deux grands arcs dans la narration (1 -The Dreaman récupère ses substituts ph.. oniriques et 2 - L'arc Rose Walker) je trouve les fulgurances de la première moitié plus intéressante bien que souffrant des plus grosses inégalités de qualité, là où la deuxième partie lui est parfois inférieur, mais où aucun épisode ne dénote vraiment. Le rythme se retrouve cassé (déjà qu'il n'était pas bien rapide) et je ne savais pas non-plus sur quel pied danser avec cette série.
Dès le premier épisode on se fait balancer dans un univers où on comprend à peu près comment ça marche, on suit péniblement le protagoniste Batmanien Math Reevesien émo d4rk mais sans Nirvana, comment voulez-vous que j'accroche ? Heureusement que la distribution secondaire nous tiens un peu plus en haleine... Ah ? Ah ben non (même toi Jenna).
Pas mieux pour le reste de la troupe, on ne sent jamais impliqués ni inquiets pour eux, ils n'existent pas et ne servent que de récit à l'exception de John Dee, dont l'épisode centré sur lui est certainement le meilleur. Tout comme Death la mystérieuse sœur de Dreambatman, qui voit également son épisode sur le podium. D'ailleurs le fait de "raciso-LGBTiser" ses personnages ne les rends pas meilleurs, compris Netflix ?
Pas convaincu non-plus par le monde des rêves, quasi totalement en images de synthèses grisâtres, à la limite de la Russie chez Snyder... Pas convaincu non-plus par le côté faussement malsain que la série tente d'avoir, notamment le passage à la convention des tueurs en série qui ressemble de loin à un téléfilm M6, assez plat. C'est étrange car ce que dégageait l'épisode 5 était bien mieux géré, peut-être que le huit clos joue beaucoup dans ce ressenti.
Je ne crois pas non-plus aux antagonistes car ils ne dégagent rien, jamais ils ne sont inquiétants ou terrifiants. Déjà que Brienne de Tarth Lucifer (qui gueule plus "Detective!" toutes les 5 minutes) faisait un peu pitié car son personnage ne dégageait rien, juste une grande cheminée avec des ailes trop d4rk... Oh, et puis c'est quoi ce jeu auquel elle joue avec Batman ? Pourquoi ils mettent des combis de bobsleigh pour dire "mon papa est plus fort que toa" ? D'ailleurs j'ai explosé à la vu des design des démons... On se croirait revenu à l'époque de Sydney Fox, Buffy ou Charmed... Oh et son château... Si on écule pas les clichés là mon con...
Le Corinthien (qui n'est pas de Corinthe apparemment) ne m'est jamais apparu comme une menace, on ne sait pas trop ce qu'il veut à part à la fin, et le fait que le héros puissent le one shot (hors contexte de l'épisode) n'aide pas.
Alors j'ai tout de même suivi assidument les aventure de Rose, ses dreadlocks et sa copine, moyennement emballé, mais plus intéressé par le sort de son petit frère, captif de la réalité et des rêves, dont le destin me semblait plus intéressant que celui de sa sœur Storm that is approaching.
Outre la toute-fin quelque peu téléphoné, je ne ressors pas spécialement fâché avec Sandman car je n'en attendais rien, juste un peu ébahi par le surcôtage habituel que les télespectateur donnent aux oeuvre contemporaines lorsqu'ils aiment un peu quelque chose.