Un départ correct mais...
Sankarea avait initialement quelques atouts sympathiques : Un protagoniste principal supportable et moins niaiseux que la quasi totalité de ceux actuels, des secondaires avec une atypicité (réinventons ensemble la langue française) toute relative mais se démarquant tout de même de ce que l'on a l'habitude de voir. On aura même pu être amené à croire un temps à un scénario mature avec par exemple la relation entretenue par Sanka avec sa famille/l'abus d'autorité de son père et consorts. Seulement voilà, très vite la série commence à retomber dans du plus classique avec un développement des personnages plutôt superficiel, une intrigue prévisible et du fanserv' notamment qui, même s'il ne fût pas omniprésent, su être lourd et peu subtil quand ce fût le cas.
De plus on reste clairement sur notre faim avec la conclusion qui non contente de décrédibiliser complètement des personnages phares (le père entre autre) laisse en plus un amer goût d'inachevé. A poursuivre avec le manga sans doute, mais la mode des adaptations qui ne se suffisent pas à elles-mêmes a tendance à être assez frustrante. La série reste toutefois une des surprises de ce printemps, que j'ai apprécié suivre.