S'adapter ou mourir

Scavengers Reign nous plonge dans un univers extraterrestre et inconnu. Suite au crash de leur vaisseau, on suit plusieurs rescapés qui tentent de survivre sur cette planète et cherchent à s'en échapper.

Très vite les personnages vont utiliser leur compréhension de cette faune et de cette flore encore méconnue à leur avantage, tantôt pour respirer au milieu de gaz toxiques, tantôt pour prendre de l'altitude ou bien traverser une rivière. Ils vont même utiliser des organismes vivants pour connecter et faire fonctionner leurs machines.

Pour survivre, ils doivent comprendre l'écosystème dans lequel ils se trouvent et dont ils font désormais partie intégrante.

A mesure que l'on avance dans la série on observe ces fusions prendre différentes formes. Parfois des symbioses dans lesquelles deux êtres trouvent un intérêt mutuel à coopérer, parfois des relations parasitaires dans laquelle un être en exploite un autre pour survivre.

La série tisse un récit où les frontières entre les êtres vivants, les machines, et les environnements sont floues. Ici la survie ne dépend pas seulement de la force ou de l'ingéniosité individuelle, mais d'une capacité à fusionner et s'adapter, y compris en s'intégrant dans un groupe, où les relations entre les rescapés forment à leur tour des écosystèmes sociaux. La série explore la symbiose sous différentes formes : biologique, technologique, ou bien sociale ; et nous montre comment ces interactions, quelles qu'elles soient, sont essentielles à la survie. Le tout avec beaucoup de sensibilité et des scènes vraiment magiques...

Quelle claque ! J'ai hésité à mettre 10, mais je pense que cette série répond à toutes ses promesses et que c'est une note méritée. Elle est aussi belle qu'impactante, tant par ses visuels que par sa bande sonore. Parfois je regarde des séries et je secoue un peu la tête en me disant, stupéfait, "mais qu'est ce que c'est nul". Et voyez-vous j'ai regardé Scavengers Reign en secouant la tête et en me disant "cette série est incroyable", c'est le genre de sentiment rare que je poursuis inlassablement en me demandant quelle sera la prochaine œuvre à me faire ressentir ça. Et bien, cette série est ce genre de perle.