La plupart des productions japonaises de nos jours tournent autour du concept Harem. Il n'y a qu'à regarder la liste des animés qui sortent par saison où les sorties en sont inondées. Mais cette série, adaptée d'un visual novel, a été détestée par la grande majorité d'un communauté sans jugement dès sa sortie.Ils se sont senti choqué, mal à l'aise car ce n'est pas l'univers joyeux et utopique japonais traditionnel qu'ils mangent depuis plus de 20 ans.
Pourquoi ce rejet ? Une incompréhension d'une satire qui visent les consommateurs assidus et pervertis. Parmi les énormes déviances que comptent l'animation et les productions japonaises, School Days est une des cibles favorites.
Pourtant rien de compliqué. La plupart des harems existent pour répondre à des fantasmes de puissances ou sexistes, en se fondant sur l'innocence relative, fadeur et inconscience du protagoniste principal. Ainsi les actions épisodiques sont réalisées avec un recul et un non-sérieux, pour éviter de se détacher comme une chose effrayante et narcissique.
L'effet inverse est réalisé dans School Days. Il nous porte sur un débat d'infidélité. Si Makoto avait avoué dès le début, l'histoire n'aurait pas eu lieu d'être.
Le protagoniste n’est peut être pas désireux de faire du mal. Il se peut qu’il est besoin de se remettre en question. Partir en arrière et lâcher le présent qu’il semblerait subir. Car l’infidélité reste bel et bien un outil pour se retrouver, lorsque le protagoniste pense que sa compagne la plus proche est synonyme de solitude. La mise en scène de la série du "je te montre mais n'en parle pas" est symptomatique des situations d'infidélités. Chez l'homme, l'amour entraîne parfois la fidélité, comme idiosyncrasie du goût, ce qu'on a appelé "affinité élective", mais elle ne fait pas partie de la nature de son amour, et cela, si peu que l'on parler d'une antinomie naturelle entre l'amour et la fidélité chez l'homme: lequel amour est un désir de possession et nullement un renoncement et un abandon. Or le désir de possession finit à chaque fois qu'il y a possession.