C'est l'histoire d'une love story inversée ...
D'habitude, quand je regarde un film catégorisé "romantique", il me vient dans la plupart des cas une pensée du type "non mais ça ne pouvait pas mal finir pour une fois?" ou quelque chose dans le même style. Après 5 ans passés sur Internet, avec toutes les conséquences que ça peut avoir sur le psychisme tant le réseau mondial est riche en ressources capables de vous surprendre sous bien des égards, le quidam analysant ma situation irait à peu près dans le même sens.
Puis, en me baladant sur un forum traitant d'un manga assez osé, il y a un commentaire récurrent qui apparaît et qui saurait se résumer à "je sens trop que cette série va finir comme School Days", ce qui me met la puce à l'oreille puisque je ne connaissais pas. Je farfouille donc sur le net et je finis par tomber sur un manga dénommé School Days qui semble coller à mes infos, et je commence donc ma lecture. C'est donc un manga assez soft, plutôt dans la forme ... jusqu'au final (nota bene pour les intéressés, la fin du manga papier diffère en plusieurs points de l'anime même si la tendance est la même) et là, intérieurement, je me dis "putain, j'ai enfin trouvé LE manga où tout n'est pas si rose".
Je vais donc en discuter via Facebook avec un pote qui connaissait déjà la série et qui apprend au passage qu'il y avait une version papier, sur laquelle je lui demande son avis. Pour toute réponse, il se contente d'aller regarder les deux derniers chapitres et de me répondre "ouais, c'est assez soft, t'as pas vu l'anime", ce qui m'intrigue un peu. Sachant que la fin du manga papier est quand même dure (ça peut résumer cyniquement à "tu vois, c'est comme ça qu'on se sert d'une arme, abrutie") et qu'on vient te dire que c'est soft à côté de la fin de l'anime tiré de la même série ... eh ben, ça l'est.
On passe ainsi du manga dont on peut se dire avec un peu de recul "ouais, c'est forcément un mec qui a inventé cette série pour avoir une version comme celle-là de la gente féminine" à un anime où vous avez un mec sans personnalité ni charme au milieu de pleins de nanas qui ont bizarrement toutes envie de coucher avec. Jusqu'au final devenu légendaire où le spectateur (c'est le cas de le dire puisque le "héros" est structuré de telle manière que vous êtes à sa place) s'en prend littéralement plein la tête et où la conclusion est sans ambiguïté : "eh oh, les mecs, on se réveille, la fête est finie".
Je ne vais pas vous spoiler quoi que ce soit sur les détails, mais je ne vais pas non plus passer par quatre chemins sur mon avis global : si vous ne connaissez pas cette série, je vous recommande franchement de commencer par la version papier, et après l'avoir lu, vous saurez clairement si vous avez les tripes pour la version anime. Et de manière générale, je recommande cette série à toutes les personnes qui pensaient d'une manière similaire à celle décrite en introduction, ça va sans doute vous changer les idées. D'où le 8 que je daigne accorder à cette série, rien que pour ce fucking FINAL.