Nick Fury essaie de déjouer une invasion de Skrulls.
Cet homme est pareil à tant d’autres, ce qui facilite le processus d’identification. En effet, nul accessoire clinquant ni superpouvoirs abracadabrants ne pointe à l’horizon. Le principal problème des séries de l’usine Disney viendrait d’une carence en incarnation, mais ici, gratifié du charismatique Samuel L. Jackson, ce n’est plus le cas. L’œuvre est aussi involontairement cocasse, car à chaque phonation complotiste proférant le mot « Skrull », le rire m’est venu inconsciemment. Le discernement malaisé de l’identité réelle des personnages induit constamment le doute et il relance perpétuellement l’intérêt, ce qui augure de la paranoïa.