Parce qu'apparemment il était possible pour Seven Deadly Sins de s'enfoncer plus bas qu'il ne l'était déjà. Et les festivités vont bon train puisque tonnantes dès le premier épisode. Je lui décerne officiellement l'étiquette d'œuvre à kikoos.


Pour plaire aux kikoos, donc, il faut surenchérir dans la puissance. Pour ce faire, Hawk détient le joujou magique : un détecteur de puissance. Ainsi, en 2018, pour juger d'un personnage, on se contente de regarder ses stats et s'extasier sur celui qui aura les plus grosses. C'est affligeant. Des années à s'évertuer que la technique et la stratégie priment sur les stats pour que Seven Deadly Sins déboule dans le game et nous abrutisse à coup de stats.


Pour finir de conquérir le coeur des kikoos, il convient de mettre le paquet sur les gros lolos et les petites culottes. Eh non, la perversité totalement décomplexée de Meliodas n'était pas un produit d'appel des premiers temps pour attirer la clientèle. C'est sa vraie personnalité. Je ne ferai pas plus de commentaires.


Une fois le kikoo bien appâté et nourri à coup de surenchère de puissance et attributs féminins, bah il ne reste plus grand chose à Seven Deadly Sins. Les relations entre les personnages stagnent, tant amicales qu'amoureuses. Ces dernières témoignant, une fois de plus, de la nullité abyssale de certains points de ce manga. Les relations homme/femme se résument à des phrases clichées dignes des pires téléfilms sentimentaux et un rabâchage assommant de "je seraiii toujours là pour de pwotégerrrr ma chewieee" et dérivés.


La qualité graphique reste toujours au rendez-vous, l'adaptation se montre agréable à regarder et rend les affrontements bien dynamiques.

clem246
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le 2 avr. 2022

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Clem Mp

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