Franchement, oui, à plusieurs reprises mes yeux ont roulés. Certaines scènes sont grotesques.
Mais cependant, le désir ici est très bien représenté. Et la dernière phrase du dernier épisode de la première saison m'a déclenché un sourire immense.
La série est toomuch, mais l'actrice principale représente très bien le paradoxe que l'on peut ressentir entre nos responsabilités et notre besoin de liberté.
Responsabilités ici, représentées par sa famille et son mari, que l'on a envie de décoiffer à chaque scène, tellement sa perfection est stridente. Il n'y a pas une tache sur cette homme.
Certain vont crier au loup, je les voie venir:
"Encore une femme qui aime les bad boys ! Encore une chaudasse ! Encore une bip bip bip". Mais lorsqu'on sait vraiment ce que c'est que de vivre ces désirs sexuels avec une complicité folle, avec une homme qui nous décoiffe, où les sensations sont elles, que le lâcher prise en est exaltant, croyez moi, il ne s'agit pas de bad boy. Mais de ne faire littéralement qu'un avec quelqu'un. De n'être littéralement plus qu'un bulle de sensualité, au point que l'appel est tellement fort, qu'on l'entendrait hurler à la lune.
Sauvage. Vrai. Authentique. Douloureux. Et sensationnel.
Féministe ? Oui, pour moi cette série l'est. C'est justement cette phrase de fin qui m'a fait m'en rendre compte. La protagoniste ose imposer son être tout entier à deux hommes ayant une forte personnalité. Elle fait son choix. Et surtout, ils l'a laisse faire. Ils l'a laisse venir. Elle ne sait pas laisser faire.
La série pousse également une de mes réflexions: Pourquoi apprécier le sexe est-il si offensant pour certain ?