L'épisode final, qui commence avec un humour bien senti dans l'autodérision, est plutôt plaisant et permet de terminer sur une note relativement positive, si on est comme moi bon public.
Il ne sauve pas pour autant la série de son statut de la plus inintéressante du MCU.
Même si elle ne fait de mal à personne et qu'elle assume totalement le fait qu'elle ne se prend jamais au sérieux.
La preuve en est, ce nombre de fois (trop) important où Tatiana Maslany brise le quatrième mur.
Par contre, un point positif à souligner, cette dernière campe avec aisance et plein de légèreté le rôle.
Mais ce qui m'a au final le plus embêté dans ce show, c'est de constater (ou plutôt d'avoir la confirmation) que Disney va faire à priori de Daredevil, un super-héros aseptisé.
Et sous la forme d'un reboot, ce qui est incompréhensible.
Alors que la série Netflix avait créé un personnage si charismatique.
En somme, inutile de tirer sur l'ambulance ou de crier au scandale, She-Hulk, interprétée par la pimpante Tatiana Maslany, intégre le MCU et c'est tout ce que l'on retiendra réellement.