Plus les jours passent et plus mon amour pour le Royaume-Uni ne cesse de s'accroître (bon on met la cuisine de côté...). Si "Doctor Who" m'a charmé, "Dead Set" m'a enchanté et bien "Sherlock" vient de m'achever...
L'histoire du personnage de Sherlock Holmes est bien connue : il s'agit d'un grand détective aux capacités intellectuelles hors du commun. Accompagné de son second, le docteur Watson, les deux compères se plaisent à résoudre les énigmes les plus tordues du continent anglo-saxon. Ici, le speech est le même si ce n'est que l'action est transposée à 21ème siècle, une idée facile mais originale de faire revivre un personnage connu de tous.
Si les derniers films mettant en scène le personnage de Conan Doyle étaient plutôt bons, ils accentuaient trop sur les combats pour un homme qui est de prime abord doué pour son intelligence, chose accentuée dans cette série car Sherlock ne se bat que très peu et use surtout de sa matière grise pour déjouer les plus vils complots tout en figurant sur le blog de Watson pour pouvoir gagner sa vie.
La réalisation a bénéficié d'un travail de maître. Si l'on peut reprocher à "Doctor Who" ses plans de caméras un peu bancals ou à "Dead Set" ses personnages un peu trop clichés, il y a dans "Sherlock" une vraie implication qui force le respect : chaque plan est parfait, chaque petit sms reçu ou site visité dans la série est affichée dans le décor et chaque mimique des personnages est joué avec brio pour un effet des plus réaliste et so british !
Le jeu des acteur est tout bonnement proche de la perfection à l'exception de certains petits rôles parfois trop surjoués ou pas assez. Notion spéciale évidemment au personnage principal Sherlock Holmes joué par le brillant Benedict Cumberbatch (le rôle lui sied à merveille !) dont les paroles, idées saugrenues et déductions nous laissent toujours sans voix.
Alors que demander de plus ?
+ Des personnages très charismatiques
+ Une intrigue simple mais efficace
+ Un jeu d'acteur incroyable
+ Une réalisation de maître
+ So british !
- Un peu trop de longueur pour peu d'épisodes (1h30, 3 épisodes par saison)
- Des déductions trop rares