Saison 4
L’attente fut longue, fut-elle récompensée ? Oh que oui ! Une série à la hauteur des précédentes, toujours aussi addictive, toujours aussi jouissive, toujours aussi passionnante. Après un premier épisode un peu en-dessous mais très sympa, et à la fin dramatique (un bon retour en la matière), on enchaîne avec un second épisode qui passe à la vitesse supérieure et nous laisse complètement scotcher à notre fauteuil. The Lying Detective est un véritable petit bijou à tous les niveaux, avec son intrigue géniale et la relation entre John et Sherlock magistralement mise en œuvre. Sans oublier un antagoniste de haute volée (magnifiquement interprété par Toby Jones), une introduction jubilatoire et un twist final qui nous vrille le cerveau. Ainsi, si Moriarty avait annoncé son grand retour, son absence sera un des éléments essentiels de cette saison et la clé du dernier épisode, qui mettra nos personnages face à une menace et une situation inédite. Si je n’ai pas été trop fan de la construction de l’épisode, l’intrigue qu’il met en place est à la hauteur de nos espérances pour un grand final.
Benedict Cumberbacht et Martin Freeman se régaleront une nouvelle fois avec leurs rôles respectifs, même si désormais on sent une réelle complicité mais aussi une certaine maturité dans les personnages et l’interprétation. La musique sera toujours aussi efficace, les décors toujours aussi soignés, et la mise en scène toujours aussi magnifique, notamment avec le montage si particulier de cette série (permettant ainsi de jouer avec le spectateur).
Bref, Sherlock enchaîne un quatrième tout de piste après une longue pause, et celui-ci s’avère être tout aussi bon que les trois premiers. La conclusion se montrera également plus « calme » que les précédentes, comme un rideau qui tombe. Une fin, ou le début d’une nouvelle attente ? À suivre !